Une charte de parc naturel régional peut-elle être modifiée par les communes signataires ?

De Gabriel Zignani, pour La Gazette des communes

Parc Naturel Régional du Morvan

La charte d’un parc naturel régional est un projet de territoire concerté, approuvé par les communes, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, les départements et les régions concernés, puis signé par l’État. Les signataires appliquent les orientations et mesures de la charte dans l’exercice de leurs compétences sur le territoire du parc. Ils sont liés par les engagements figurant dans la charte. Le non-respect de ces derniers pourra notamment être sanctionné par un non-renouvellement de classement à son échéance ou, dans les cas graves, par un déclassement selon la procédure prévue par les dispositions de l’article R. 333-11 du code de l’environnement. Suite de l’article

Le Sénat ne veut pas d’éoliennes près des monuments historiques

De Marie Merdrignac, pour Ouest France

Coutances
© Daniel Picot

« Les éoliennes ont un impact visuel négatif dans nos territoires ». C’est ainsi que le sénateur Gilbert Barbier (RDSE – Jura) a justifié son amendement adopté, en première lecture, le 17 février, au Sénat.
Il a ajouté, dans le cadre du projet de loi sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine, un amendement qui risque de porter un sérieux coup à l’implantation des éoliennes, s’il est adopté à l’Assemblée. Il impose de recueillir l’avis conforme de l’architecte des Bâtiments de France (ABF) sur les projets d’éoliennes, dans un périmètre de 10 km autour d’un immeuble classé, un monument historique ou un site patrimonial protégé, dès lors qu’on les voit depuis ces monuments ou qu’elles sont visibles en même temps qu’eux. La disposition a été votée, contre l’avis du gouvernement et au grand dam des parlementaires écologistes. Suite de l’article

Plus verte la ville

De Catherine Mallaval, pour Libération
Alexandre ChemetoffDès les années 80, l’architecte-paysagiste Alexandre Chemetoff plantait des bambous dans Paris. Balade dans ses chantiers de prédilection.
On peut rêver de plaquer sa rue. L’asphalte. L’air shooté au dioxyde de carbone. Le gris qui manque de vert. De tout planter. Filer en Islande pour reprendre souffle dans les artères de Reykjavik, qui tire son énergie des entrailles brûlantes et soufrées de sa terre. Prendre un billet pour la Suède, destination Malmö et ses éco-zones. Ou s’envoler pour Vancouver qui pompe toute sa force dans les vagues, le soleil et le vent. Mais la rue est-elle plus verte chez nos voisins ? Et d’ailleurs qu’est-ce qu’une rue verte ? Suite du portrait